Bon autant passer sur le matin, y'a rien à raconter. En fait y'avait pas de matin, un mélange d'angoisse, de mal du pays, de solitude et surtout de décalage horaire (que j'aurais pas du sous-estimer). Donc réveillé à midi, je n'en dirai pas plus.
Petite dédicace à Dafne au passage ;)
Bref, arrivée à 14h, puis de la... Biblio... Ahaha. Bref. Donc fini à 18h30 pour un resto avec toute l'équipe au complet ! Et quand je dis resto, c'est de la super bonne bouffe que même moi je pouvais pas imaginer, mon côté épicurien allait déguster (dans les deux sens du terme)...
Bon alors ça c'était AVANT. Autant dire que je ne savais pas du tout dans quoi j'allais m'engoufrer, ni ce que j'allais m'engoufrer... Et honnêtement bah vous allez m'en vouloir...
Aucune idée du nom du plat. En gros, une sorte d'assortiment de mises en bouche multiple, avec des légumens, des crevettes... C'était bon, c'était fin, c'était Japonais. Y'a pas à dire, ça commence bien...
J'ai demandé à tout le monde ce que c'était, mais apparement le nom du plat est inconnu. Une sorte de mix entre des ingrédients japonais et un assemblage "à la française". Bon alors à droite il semblerait que ce soit un légume local. Et ça se mange. Pas mon légume préféré, mais ça passe. Dedans, il y a plusieurs choses entassées, mais entassées intelligement, placées là d'une manière précise et rafinée... Donc parmis ce micmac, on retrouve des algues, des fleurs, du poulpe et de la seiche. Et d'autres trucs sans nom (si ça a un nom, je veux pas savoir). Satô-sensei m'a dit que la plante à droite symoblise le printemps arrivant, et que la disposition des ingrédients a aussi un sens. Enigme nippone, ou shamanisme culinaire?
Sashimi. Un nom qui fait baver les fins gourmets, qui fait chauffer les répondeurs de la Société de Défense des Poissons du Pacifique, et qui a fait craquer mon palais. Non sans rire, c'est le fin du fin. Et le wasabi était pile poile entre le piquant et le doux. C'était frais, c'était bon, c'était le début du festin.
C'est à ce moment là que je me suis dit que j'allais me régaler. Ce plat possède un nom, c'est connu mais j'ai oublié de demander (quel boulet). En gros, on t'apporte un plat contenant des champignons bizarre et des légumes psychédéliques, et tu fais mijoter ça toi-même pendant 7 minutes dans un bouillon aux herbes aussi délicates qu'inconnues. Bon, un dessert, un café et l'addition?
Poisson grillé (toi-même). Comment ça, c'est pas fini? Je dis ça parce que Sensei commande de nouveaux plats, je le sais car j'espionne la conversation qu'il a avec Takehide, et que je comprends la moitié des mots. Assez pour comprendre que ça n'en finit pas... Veut-il me tuer à la tâche? Il va voir ce que c'est qu'un estomac dworkinien !
Tempura de légumes, les mêmes qui symbolisent le printemps nouveau et qui ont un goût discutable mais acceptable. C'est quoi ce resto, sérieux? Non seulement c'est bon mais en plus ça te fait comprendre que le repas, c'est fait pour être apprécié quitte à y laisser 3h....
Après avoir bu une bière et d'inombrables verres de saké (et oui, Benjamin, j'ai bu une bière) voilà du thé vert et... des sushis???? Mais oui, mais oui, je ne rève pas, et oh... C'est que ça fait sous la bouche... Umaiiiiiiiiiii [ndt: délicieeeeeux]... Mais où est le réel? Qu'est ce que la vie? Dieu est-il parmis nous? Francis Lalanne va-t-il stopper sa carrière?
Et un dessert, un ! Petit, mais si délicat, si organisé, si harmonieux... Et oui, il était bon. Un vrai dessert à la française (mais chut, faut pas le dire).
Donc au final, me voilà mort. Mais une mort heureuse ! Arigato gozaimasu, Sensei ! Bon je rentre chez moi pour digérer tout ça... A vous les studio, et n'hésitez pas à m'insulter, je le mérite ;)
De gauche à droite : Takehide, Gauvain, Andrei, Inoue-Sensei, moi, Johannes, Satô-san et Lenna.
