06 mars, petite promenade à Kameari
Pour éviter la monotonie du weekend de geek à rien faire (l'autorité parentale en stéréo ayant été assez persuasive), je me suis dit qu'il fallait faire un tour à Kamerai, là où je vis. Tout tourne autour de la sation de bus/métro, comme on pourrait s'y attendre : les commerces, les entreprises, les restos, les trucs japonais... Et par trucs japonais, j'entends Pachinko, par exemple...
Le pachinko, sorte d'enfant non désiré entre une machine à sous et un flipper, et où les dettes s'accumulent facilement. L'addiction au jeu a toujours été une catastophe au Japon, surtout chez les quadragénaires, brisant des vies entières pour le simple bonheur des commerçants. Mais dans la catégorie "jeune" de l'addiction au jeu, le Japon a su aussi trouver son bonheur.
Les salles d'arcades... On en a en France, faut pas croire. Mais là c'est juste qu'on est au Japon, et cette justification se suffit à elle-même. Imaginez des lignes et des lignes de machines multicolores affublées de néons psychédéliques, reflétant une assez grande atmosphère manga/jeux vidéo, le tout dans une musique ominprésente et invasive (du style Po-pi-po ou NIght on Fire, s'y reconnaitront ceux qui voient de quoi je parle).
Parmis tous les restos du coin, il n'y a pas que des japonais. Les KFC trainent un peu partout, au même titre que les McDonald's, les Starbucks Coffee et autres produits 100% gaijin. Mais en terme de gastronomie, j'aimerais vous faire partager un plat ultra simple, et super répendu.
Le Cup Ramen. Plat de nouilles instantannées et lyophylisées. Mode d'emploi : faire chauffer de l'eau pendant 3 minutes, verser, manger. Fun, hein? Mais il faut pas croire, c'est pas si mauvais. Différents goûts pour tous les estomacs, mais toujours le même plat. Pourquoi? Parce que dans un Japon boosté à la caféine et pressurisé à 5 bars, il faut bien un plat simple et rapide... Et pas cher. C'est donc le plat de base des étudiants, et des gens à modeste budget en général. Cette fois c'était un ramen au curry, mangé ce midi. Enfin, je crois...
Allez, demain boulot. C'est pas tout mais je suis pas venu que pour le tourisme, moi ! Y'en a qui travaillent, oui Monsieur ! Comment ça, l'hôpital qui se fout de la charité? Je vois pas du tout le rapport... ;)